Principes relatifs aux programmes
Principe n°1 : L’APSES doit demander la constitution de groupes d’experts élargis
Un nouveau groupe d’expert doit se tenir pour le futur programme de seconde
A tous les niveaux d’enseignement, des économistes, sociologues mais aussi politologues doivent être dans les groupes d’experts
Il faut demander à ce que les groupes d’expert soient composés pour moitié d’enseignants pratiquant régulièrement au niveau d’enseignement concerné
Principe n°2 : Les programmes doivent être adaptés aux horaires et au niveau des élèves
aux horaires : Les programmes, pour que les élèves se les approprient, doivent être allégés soit en termes de notions, soit de thèmes, soit de nombre de problématiques.
au niveau des élèves : le niveau de conceptualisation doit être adapté au niveau d’enseignement. En classe de seconde, il doit être moindre que dans le cycle terminal
Principe n°3 : Les programmes doivent être davantage problématisés
pour chaque thème d’étude, la sélection des notions ne peut se faire que dans le cadre de problématiques explicitées dans les indications complémentaires
en classes de seconde et première, plusieurs problématiques pourraient être suggérées par les IC, charge à l’enseignant de retenir celle(s) qui a sa préférence, dans le cadre de sa liberté pédagogique)
en classe de terminale, dans un souci d’évaluation nationale, une seule problématique serait explicitée pour chaque thème
les problématiques pourraient être revues périodiquement afin d’être au plus près de l’actualité économique et sociale, ce qui éviterait les refontes totales des programmes mais leur transformation à la marge, en continu ; ce travail pourrait faire l’objet de journées de l’Inspection Générale permettant de faire le bilan des problématiques enseignées d’en éliminer certaines et d’en proposer de nouvelles
dans ce souci de problématisation, les indications complémentaires doivent être des questionnements plus que des prescriptions
Principe n°4 : Ne pas séparer les méthodes des contenus d’enseignement
il faut refuser toute dichotomie entre les méthodes des sciences sociales et les contenus d’enseignement.
Il serait envisageable de lister en début de programme les méthodes (analyse de documents, traitement statistique, enquête sociologique…), et de suggérer des moments d’utilisation lors des indications complémentaires relatives à des thèmes d’étude précis (ex : suggérer la méthode de l’enquête sur le thème de la consommation)
Principe n°5 : Pour une association des différentes sciences sociales
Il faut continuer de croiser les approches économiques, sociologiques et politistes pour chaque objet d’étude qui s’y prête
Principe n°6 : Un usage utilitaire du droit, de la micro ou de la gestion - Il n’y a aucun refus de principe de convoquer davantage de droit ou de microéconomie, mais sans aucune formalisation - Concernant la comptabilité privée, si les collègues jugent qu’elle peut être utile ponctuellement, ils expriment des réserves sur son introduction explicite dans les programmes car les risques de confusion avec la comptabilité nationale sont importants. - dans tous les cas de figure, il faut que ces domaines ne soient pas convoqués pour eux-mêmes mais pour répondre à des problématiques économiques et sociales.
Principe n°7 : Demander une transformation de nos TD en TP
La transformation de TD en TP permettrait de mieux mettre en avant le caractère de sciences expérimentales.
Ce changement de dénomination, sans changer fondamentalement les pratiques des collègues, permettra de mieux revendiquer l’utilité des dédoublements, et de négocier plus facilement des salles informatiques dans les établissements
Principes relatifs à l’évaluation
Principe n°1 : Pour un croisement des disciplines dans les sujets d’évaluation
Lorsque des objets ont été étudiés sous les angles économiques et sociologiques de manière complémentaires en cours, il faut que les sujets d’évaluation reprennent ce croisement.
Principe n°2 : Pour un respect des consignes relatives au choix des documents des dissertations et questions de synthèses
Trop de documents de sujets de baccalauréat sont des documents d’analyse, ce qui pénalise les élèves ayant appris leur cours.
Il faut veiller à ce que les consignes du BO de 1997 soient appliquées, et que les documents soient des documents factuels, qui permettent aux élèves de mobiliser dans leur devoir des théories qu’ils ont apprises par ailleurs.