Les collègues ont pris connaissance en avant-première des tris à plat correspondant aux 250 premières réponses. Ces résultats ne sont encore que partiels et ne peuvent que nous inciter à solliciter davantage tous les collègues pour la renseigner.
Le débat sur les pratiques et les programmes aux différents niveaux.
Le débat a été riche sur toutes les questions que nous avons eu le temps d’aborder et chacun des participants a pu s’exprimer.
A - Sur la classe de seconde
Il nous est vite apparu que nous avions tendance à nous laisser piéger par les différentes hypothèses posées par la réforme Darcos, pourtant abandonnée ou, pour le moins, repoussée.
Après de longues discussions sur la possibilité ou non de faire un vote sur ces questions, nous sommes parvenus aux décisions suivantes :
Revendication de 3 heures hebdomadaires obligatoires pour tous les élèves de seconde (y compris des lycées technologiques) à partir du moment où la « troisième culture » est jugée indispensable pour tous les futurs citoyens de demain (tous pour, 1 abstention)
Refus d’un horaire hebdomadaire de 1h30 quelles que soient les modalités envisagées. Impossible de réaliser un travail sérieux et motivant sur une telle durée (tous pour).
Entre ces deux positions extrêmes, le débat n’a pas pu être tranché entre les solutions envisagées : principalement 3 h semestrielles obligatoires ou statu quo sur la situation actuelle.
Pour justifier le maintien de TD, il a été suggéré de rendre obligatoire une enquête par exemple.
B - Sur le cycle terminal
La revendication principale a porté sur le retour à des problématiques claires bordant les programmes plus efficacement que les instructions complémentaires actuelles. De même les collègues ont souhaité réaffirmer la place centrale du débat et des concepts dans les problématiques ainsi réintroduites. Cela permettrait aussi d’éviter la floraison de sujets transversaux parfois inquiétants (Pierre a ainsi proposé un (improbable ?) « anomie et investissement immatériel » !). On pourrait ainsi prévoir 25 à 30 problématiques que l’on ferait tourner d’une année sur l’autre pour en traiter 15 à 20 au maximum.
En ce qui concerne l’option de première et la spécialité de terminale, les collègues, sans être hostiles à priori à l’introduction d’éléments de droit ou de micro, considèrent ces hypothèses comme gravement contradictoires avec le souci d’allègements qui leur semble prioritaire.
Ils souhaitent par ailleurs, là aussi le retour à des débats porteurs de problématiques en spécialité.
Ils demandent enfin le retour à des TPE préparés sur deux ans, la première servant de simple entraînement à l’épreuve de terminale pour que les élèves aient le temps de s’approprier les méthodes de SES. Cela éviterait également le problème de plus en plus fréquent aujourd’hui d’élèves choisissant des thèmes sociologiques en TPE, alors que la sociologie ne sera abordée que plus tard dans l’année.